Démographie des études de pharmacie : en progrès mais peut mieux faire
Lors de la rentrée 2022, plus de 1 000 places n’étaient pas pourvues en 2e année des études de pharmacie. En cette rentrée 2023, ce sont presque 500 places qui restent vacantes.
471 places vacantes en deuxième année des études de pharmacie pour la rentrée 2023, soit un meilleur niveau de recrutement par rapport à l’année 2022. Cependant, ce constat reste insatisfaisant par rapport au besoin de pharmaciens dans les territoires.
Certes, c’est une amélioration des effectifs, mais la moitié des places disponibles n’est pas pourvue.
Cependant, si l’hémorragie semble en voie d’être stoppée, il est important de souligner que le nombre de postes vacants dans les études de pharmacie demeure trop élevé. Chaque étudiant que nous perdons aujourd’hui représente un pharmacien en moins pour demain au service des patients. Ce nombre représente un risque indéniable pour l’avenir de notre profession qu’il ne faut pas négliger.
La Conférence des Doyens de Pharmacie de France et l’ANEPF, en concertation avec l’Ordre National des Pharmaciens, la FSPF, l’USPO et la FNSIP-BM alerte, en cette journée mondiale des pharmaciens, sur les conséquences du sous-effectif en 2e année.
Notre profession reste très vigilante sur les conséquences de ce sous-recrutement en 2e année des études de pharmacie et nous restons mobilisés cette année encore pour éviter des lendemains sans pharmacien. Dès le 25 septembre, à l’occasion de la journée mondiale des pharmaciens, la profession se rassemblera pour valoriser les métiers et les études de la pharmacie.
Retrouvez le communiqué de presse complet, les articles, dont Le Quotidien du Pharmacien (accès abonnés), Alternatives Économiques (accès abonnés) ou l’entretien avec Nicolas Savic, le porte-parole de l’ANEPF.