Pénurie de pharmaciens&pharmaciennes : aussi !
La Conférence des Doyens des Facultés de Pharmacie de France alerte :
[Elle] a constaté en cette rentrée 2022/2023 un déficit de 30 % dans les admissions en 2e année des études de pharmacie par rapport aux places offertes. Ainsi près de 1 100 places sur les 3 800 ouvertes au recrutement en France sont vacantes à l’heure où nous assistons à une fuite massive des étudiant(e)s motivé(e)s par notre filière pour se former dans d’autres pays de l’UE.
L’ANEPF fait bien sûr le même constat sur son compte twitter :
Vers une véritable #pénurie de #pharmaciens dans 5 ans ? 163 places #vacantes en 2ème année d’#études de #pharmacie en 2021, nombre explosant à plus cette année, avoisinant 30 % d’étudiants en moins, face au numerus prévu.
en prédisant une désertification du monde pharmaceutique. Et ne se prive pas de le faire savoir sur les ondes de la radio nationale (à 11:35).
L’Académie Nationale de Pharmacie s’inquiète également.
Et dans notre faculté ? France3 NoA a enquêté (à 3’42 ») et Le Populaire aussi !
Le Populaire a rencontré le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France à l’occasion de son passage à Limoges, le 15 novembre 2022, qui aborde les conséquences de cette pénurie d’étudiants et d’étudiantes sur les recrutements en officine, alors que les pharmaciens et pharmaciens doivent faire face à davantage de « nouvelles missions ».