[…] le déficit de vocations ne sera pas sans conséquences pour le système de santé français. « Faute de changement, nous allons perdre encore 1 000 étudiants à la rentrée 2023, les déficits de jeunes pharmaciens vont s’additionner et le retard ne sera pas rattrapable », s’inquiète Gaël Grimandi [Président de la Conférence des Doyens de pharmacie]. […]

Pour freiner l’hémorragie, pharmaciens et universitaires réclament une remise à plat du système d’entrée aux études de pharmacie et la sortie de leur spécialité de la première année commune des études de santé. « Nous souhaitons revenir à un régime général où les lycéens entrent dans la filière pharmacie dès la première année, après le baccalauréat, via Parcoursup », propose Gaël Grimandi. L’idée est d’en finir avec l’invisibilité de la pharmacie au lycée en intégrant la filière sur la plate-forme d’orientation postbac et de limiter la concurrence avec médecine et odontologie.

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